Dyschromie dentaire : quand les dents paraissent jaunes

D’où vient la dyschromie dentaire – ou le fait d’avoir les dents jaunes ?

Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de ce désagrément. Il peut être programmé génétiquement, ou acquis au fil du temps à cause de certaines habitudes alimentaires.

Dents jaunes dès l’enfance

Dès sa conception, le fœtus est porteur d’un patrimoine génétique qui déterminera, entre autres, la couleur de ses dents, son évolution, ainsi que l’épaisseur et la transparence de son émail dentaire. La transparence de l’émail peut jouer sur la couleur apparente des dents, puisqu’elle rend la dentine – située derrière l’émail, et de couleur jaune – plus ou moins visible.

Dans ces cas de dyschromies primitives, il est difficile de modifier la coloration des dents.

La dyschromie comme effet secondaire

Certaines maladies peuvent avoir pour effet de jaunir les dents. Il en va de même pour certains médicaments. C’est le cas, notamment, de la tétracycline, lorsque ce traitement est administré durant l’enfance. Là encore, c’est la couleur naturelle intrinsèque des dents qui est modifiée et il sera difficile de la modifier.

L’alimentation en cause

En revanche, la dyschromie liée au mode de vie – et surtout à la consommation excessive de certains produits comme le thé, le café ou le tabac – peut être corrigée.

Dans ce cas, les dents prennent une teinte jaunâtre à cause des dépôts laissés par ces produits sur l’émail. Le brossage dentaire ne permet pas toujours d’éliminer ces dépôts, même s’il permet de réduire leur accumulation, à condition d’être effectué correctement et régulièrement. Cependant, il ne doit pas être pratiqué plus de trois fois par jour, ou il risquerait d’altérer l’émail.

Dans ces cas de dyschromies acquise, le dentiste pourra réaliser un détartrage et un polissage sur la dentition. Il pourra également prescrire le port d’une gouttière chargée de produit blanchissant, ou appliquer sur les dents un gel au peroxyde d’hydrogène.