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Retrait des dents de sagesse : à quoi s’attendre ?

Les dents de sagesse. Rien que d’entendre leur nom, ça fait mal. On pense « abcès », « douleur », « se les faire arracher ».

On pense aux joues de hamster, qui vont nous obliger à rester cloîtrer trois jours à bouffer liquide et à cracher le sang. D’autres y sont passés avant nous. On a bien vu ce que ça donnait. Et on n’a pas du tout envie de leur emboîter le pas, non merci.

 

« On va vous les retirer »

Sur les 32 dents qui composent la dentition, les dents de sagesse sont les dernières à sortir. (On s’en serait bien passé).

Vers 17, 18 ans, ça gonfle au fond des gencives. Leurs racines sont déjà formées.

Et c’est dans la douleur (et parfois dans le pus) qu’elles débarquent un beau matin comme par enchantement, alors qu’on ne les attendait pas.

C’est souvent à ce moment-là que la sanction tombe comme un couperet : « on va vous les retirer ».

On sait alors que, quoiqu’on fasse, on aura droit au bistouri dans les dents et que le prochain cracheur de sang sera nous, avec, en prime, la joie d’avoir les joues gonflées comme celles d’un hamster.

Mais quand même, un tel statut se mérite. Pour l’atteindre, il faut entrer dans au moins une de ces catégories :

  • Avoir des infections à répétition et se tordre de douleur.
  • Avoir de super caries sur les dents de sagesse, qu’il n’est pas possible de soigner normalement.
  • Manquer de place sur la gencive : la sortie des dents de sagesse pourrait pousser les autres dents et perturber tout l’ensemble de la dentition. Bonjour alignement disgracieux et dents qui se chevauchent !
  • Avoir des dents de sagesse qui poussent de travers : une radio permet d’éviter la catastrophe à travers des clichés des racines et des germes dentaires. Elle indique à l’avance l’orientation que prendront les dents en sortant.
  • Avoir des dents incluses dans l’os de la mâchoire. Il faut aller les chercher en creusant l’os, et les retirer, parfois après les avoir découpées en petits morceaux.

 

Anesthésie en vue

Qui dit retrait des dents de sagesse, dit anesthésie.

On ne sait pas trop si c’est une nouvelle qui nous réjouit ou non.

D’un côté, l’anesthésie nous évite de sacrées douleurs. Mais d’un autre côté, elle comporte ses risques et ses effets secondaires.

Aujourd’hui, l’anesthésie locale est privilégiée, ce qui évite le séjour à l’hôpital et permet d’étaler un peu la souffrance. L’intervention a lieu au cabinet dentaire, et elle se fait en plusieurs fois dans le cas par exemple où les quatre dents devraient être extraites.

L’inconvénient, c’est qu’on entend tous les bruits, on sent les vibrations. Et qu’une fois passée la première étape, il faut souvent revenir pour le second round. La deuxième fois, on sait mieux ce qui nous attend.

Parfois, c’est rassurant.

Parfois, c’est effrayant.

Mais si l’intervention s’annonce complexe ou trop douloureuse, ni une, ni deux, direction l’hôpital pour un retrait des dents en 30 minutes à peine sous anesthésie générale. Une bonne fois pour toutes. Et on n’en parle plus.

Courte convalescence

Alors vient l’après. Le moment de la convalescence. Heureusement, celle-ci ne dure pas plus de quelques jours.

Certes, du sang peut s’écouler, mais il suffit d’appliquer une compresse sur la plaie et de mordre dedans pendant 30 minutes pour mettre un terme à ce désagrément.

Certes, les gencives peuvent être douloureuses, mais la prise de médicaments antalgiques devrait vous soulager.

Bains de bouche et nourriture liquide seront au programme des premiers jours suivant l’intervention. Le brossage des dents (sans approcher le fond de la bouche) devra faire son retour sans tarder.

Les antibiotiques vous éviteront les infections post-opératoires.

Et après un à trois jours, le sang ne coulera plus, les douleurs se seront estompées, les joues auront dégonflé.

Les fils tomberont deux à trois semaines plus tard.

Et alors, cette intervention ne sera plus qu’un vague et lointain souvenir.

 

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